Savoie, les 13 et 14 août 2005 (a)
Pour cette sortie de la
mi-été, les organisateurs s'étaient mis à
2 pour nous satisfaire: Patrick et Richard, accompagné pour la
première fois de Venus (bienvenue !). Nous, c'était Serge
et Therèse, Samy, Claude et Lydia. Le rdv était à
Douvaine, frontière franco-suisse sur la route de Thonon et le
terrain de jeu du week-end était constitué des Savoies (la
Haute et la "tout court").
Richard guide le petit groupe sur des petites routes savoyardes, malheureusement
pas toujours très propres, passant par Boëge et le Col du
Corbier. Juste avant Morzine, un besoin pressant du guide nous vaut un
premier arrêt-bistrot. Le ciel est couvert et la température
bien fraîche pour une mi-août. Passage par le joli Col de
Joux Plagne avec son petit lac, puis descente sur des lieux plus peuplés,
tels que Samoëns et Cluses, avant de slalomer au milieu de la file
de voitures agglutinées à l'entrée de Sallanches.
Nous reprenons de l'altitude à Megève, où le soleil
a la bonne idée de faire son apparition juste au moment où
l'on s'arrête pour le pic-nic. Il fera chaud sur la terrasse où
nous prenons ensuite le café, près de Flumet, et même
très chaud dans la vallée qui traverse Ugine et Faverges.
C'est donc avec plaisir que nous nous aventurons dans la très verte
vallée du Tamié. Nous y aurons droit à une séquence
recueillement en visitant l'Abbaye. Mais comme dans ce club on a de la
peine à la boucler longtemps, on ne s'attardera pas trop.
Après un nouveau passage en plaine, nous rejoignons
Allevard-les-Bains, terminus de cette première journée.
L'hôtel étant complet (eh oui, ma brave dame, le week-end
du 15 août en France, vous pensez...), nous dormirons dans une annexe.
Nous nous retrouvons sur la belle place du village pour l'apéro.
Après le repas à l'Hôtel des Alpes (vachement original,
le nom !), nous revoici sur la place du village. Cette fois cependant,
nous préférons nous tenir à l'intérieur du
bar, autant en raison de la fraîcheur nocturne que du physique avantageux
de la barmaid...Musique, bière et baby-foot pour finir la soirée.
Le dimanche, c'est Patrick
qui prend le relais en tête du groupe. On commence la journée
par quelques petits cols: Col de Barios, Col des Ayes, Col des Mouilles
(idéal pour les contrepèteries). On redescend provisoirement
près de Grenoble, avant de remonter dans le massif de la Chartreuse,
où nous ferons halte au marché de St-Pierre. C'est le tronçon
le plus "Valentino Rossi" du week-end, avec les Cols du Cucheron
et du Granier. Ce dernier finit à Chambéry, où Patrick
se croit obligé de nous faire tester les 84 gendarmes couchés
que possède la ville. Mais on roulera encore moins vite quelques
kilomètres plus loin lorsqu'il nous faudra remonter un bouchon
à l'entrée du tunnel du Chat.
Depuis Chambéry, le ciel bleu du matin avait laissé la place
à de nombreux nuages et les premières gouttes nous surprennent
en plein pic-nic, près de Yenne. La route restera cependant encore
sèche durant quelques kilomètres, jusqu'à la montée
au plateau du Retord. Là, le déluge arrive avec une telle
rapidité et une telle violence que l'on est déjà
presque trempés avant d'avoir pu enfiler les combis. De l'autre
côté du Retord, à Bellegarde, ce n'est guère
mieux, même si un rayon de soleil vient nous narguer entre deux
averses, alors que nous prenons un dernier verre sur une terrasse.
Sur la route de Thoiry, peu avant de retrouver la Suisse, contrôle
de vitesse par deux gendarmes francais munis de ces fameuses jumelles-radars.
Heureusement Patrick avait été attentif aux signes des voitures
venant en face et avait notablement baissé l'allure. Ouf, on pourra
encore faire la prochaine sortie...
Claude
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Et
un grand merci à nos deux sponsors du week-end ! |
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