Hautes-Alpes,
les 28 et 29.07.2007 (a)
album
de photos
L'été est
(enfin) arrivé et soleil et chaleur s'étaient invités,
en plus de 11 Tachyons et 7 motos, à la sortie organisée
par le beau Serge.
Un petit morceau d'autoroute jusqu'à Bonneville (comme Triumph
!) et les choses sérieuses commencent avec la route de La Clusaz
et le Col des Aravis (qui nous a ravis...). L'un des pilotes a fait tout
ce trajet avec une jambe tendue en dehors de la moto, en proie à
de vilaines crampes. Petite précision: c'était l'un des
plus jeunes de l'équipe...
On quitte sans regrets le trafic et les feux rouges d'Albertville ( où
l'on a fait le premier arrêt du week-end), pour grimper sur la Madeleine
(enfin, son Col...). On y rencontre beaucoup de motards et il y en a même
un qui s'arrête en plein virage pour nous regarder passer. Dans
la descente, Jean-Claude se prend pour Valentino et roule sur les vibreurs.
A propos de JC, disons d'entrée qu'il nous a offert, en duo avec
Richard, un festival de clignotants durant les deux jours. Y a pas de
lampe-témoin sur les japonaises ?
En montant le Col du Glandon (non, pas de jeux de mots sur celui-là),
on s'arrête pour se ravitailler dans un endroit que l'on va trouver
d'autant plus charmant que l'on a d'abord failli pique-niquer dans une
déchetterie...Juste après le sommet du col, à la
jonction avec celui de la Croix de Fer, on s'arrête pour boire ce
que les tenanciers ont osé appeler un café. La liste des
bistrots qui servent un kaoua dégueulasse s'allonge...
Serge, fort de l'autonomie de sa BM, "oublie" de faire le plein
et c'est Richard qui s'arrête d'autorité dans une station-service
près de Bourg-d'Oisans, sa Kawa criant soif depuis de nombreux
kilomètres. La montée du Lautaret est à oublier au
plus vite: trop de tunnels et trop de voitures (et dire qu'il y en a qui
le montent à vélo...). Bien qu'à 1300 m. d'altitude,
il fait très chaud et les boissons prises sur une terrasse à
Briançon font du bien. Requinqués, nous nous régalons
du morceau de roi de la journée: le col de l'Izoard. Revêtement
neuf, décor alpin superbe, c'est un vrai régal. Lydia a
même regretté de ne pas passer la nuit au sommet, au refuge
Napoléon. Dans le décor lunaire de la célèbre
"Casse Déserte", un beau cycliste (beau de haut en bas)
prend une photo de groupe: les filles n'ont jamais eu les yeux si brillants
sur une photo...
Arrivée vers 18h00 à l'hôtel Le Catinat Fleuri à
Guillestre où Brigitte, Jean-Jacques et votre scribe se rafraichissent
dans la piscine, avant de rejoindre les autres pour l'apéro. Après
le repas, nous profitons de cette magnifique soirée d'été
et de l'animation du village.
Le dimanche matin, départ
avant 9 heures et notre guide nous propose judicieusement de remonter
en passant à nouveau par l'Izoard. Nous y avons autant de plaisir
que la veille, malgré une automobiliste qui monte résolument
au milieu de la chaussée. A Briançon, Samy fait le plein
d'huile et tous, le plein d'essence. Le Galibier est plus fréquenté,
avec un nombre impressionnant de cyclistes et de motards.
Pic-nic à côté d'un court de tennis à St Jean-de-Maurienne.
Il fait de plus en plus chaud et la conversation s'oriente immanquablement
vers le réchauffement de la planète. Lorsque le débat
en arrive aux quantités de méthane générées
par le pet des vaches (!), le G.O. se dit qu'il est temps de repartir...Les
grandes lignes droites et la chaleur écrasante font de la Vallée
de la Maurienne un enfer pour motards. Heureusement, nous reprenons de
l'altitude à partir de Saint-Pierre-d'Albigny avec le col du Frêne
et les jolies D911 et D3 qui nous amènent à Rumilly. Nous
terminons la ballade à Perly vers 16h00, heureux d'avoir parcouru
un peu plus de 600 kms sous le soleil et sur de belles routes. Grazie,
Sergio ! Certains auront moins de soleil le soir à Paléo...
Claude
1ère
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