Les Gorges de l' Ardèche (a)

album de photos 2009

Il fait frisquet et le ciel est très chargé en ce samedi 18 novembre...euh, non,18 juillet, pardon !. Nous sommes loin de la météo habituelle des sorties "Paltingue", mais tout sera rentré dans l'ordre dès l'après-midi. N'étant pas d'humeur à flâner sur de petites routes humides, nous sautons directement sur l'autoroute, direction Chambéry. Les premiers kilomètres de route sèche, nous les aurons juste avant Voiron. En quittant la capitale de la Chartreuse après le café, nous voyons avec plaisir le ciel s'éclaircir au loin. Il nous faudra cependant descendre près de 200 kms au sud de Genève (à la hauteur de Valence) pour trouver un ciel digne de la saison. Nous sommes tellement heureux de voir le soleil que, hop, nous faisons tout dans la foulée: pic-nic, plein d'essence et café. Voilà, ça c'est fait...
A Livron, nous traversons la Nationale 7 et passons au-dessus de l'autoroute, toutes deux engorgées par les vacanciers. Le Rhône est franchi à La Voulte et le vrai "roulage" commence avec la D2 qui nous amène à Privas. Malheureusement, le plaisir habituel de la route qui suit (le Col de l'Escrinet) est gâché par un traffic important. Nous traversons Vallon-Pont-d'Arc, départ des célèbres Gorges de l'Ardèche (mais patience, ce sera pour demain !) et gagnons par un dernier tronçon bosselé Orgnac-l'Aven, où nous faisons halte pour la nuit à l'hôtel de l'Aven www.aven-sarrazin.com , un établissement idéalement situé, mais un peu cher par rapport aux prestations offertes. Demandez donc à Jean-Claude ce qu'il pense de la rapidité du service...

Le dimanche commence de manière idéale, avec un ciel bleu azur et une température très agréable. A la sortie de Vallon-Pont-d'Arc, un grand panneau destiné aux motards ("Trop d'accidents - Prudence !") rappelle que la belle route des Gorges n'est pas un circuit. Arrivés en plaine à Pont-St Esprit, nous nous dirigeons vers l'Est par de grands bouts droits où cyclistes et touristes nous contraignent à quelques freinages d'urgence. Nous faisons arrêt à Nyons, que visiblement nous ne sommes pas les seuls à apprécier en ce jour de marché.
Après la capitale de l'olive, c'est un festin qui nous attend avec les grandes courbes de la D94 (puis D994) jusqu'à Serres. Peu de routes offrent un tel plaisir de rouler vite en toute sécurité, grâce au revêtement parfait et aux dégagements offrant une visibilité totale sur les courbes suivantes. Le tout, dans un décor provencal de rêve. Plus tard, le Col de la Croix Haute nous semblera presque terne en comparaison.
Mais le temps passe et, plutôt que de se "taper" des petites routes déjà faites 100 fois, le retour se fera par l'autoroute depuis Grenoble. Un dernier verre sur la terrasse de "notre" station-service à Perly sera l'occasion de commenter encore ce beau week-end.

Claude

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