Le Lubéron, les 8 et 9 juillet 2006 (a)
Quatre couples: Serge et
Thérèse (les organisateurs), Jean-Marc et Francine, Thierry
et Sophie, Claude et Lydia et deux "célibataires": Patrick
et Jean-Claude, se sont retrouvés à Perly en ce début
de week-end estival.
Le menu de la journée s'annonçant copieux (plus de 400 kms),
nous prenons l'autoroute entre Chambéry et Grenoble. La montée
du col de la Croix Haute est encombrée de voitures en ce premier
week-end de départs en vacances. Celà va beaucoup mieux
lorsque, après un arrêt-café à Clelles, nous
bifurquons sur la petite route quasi-déserte du col de Menée,
qui nous amène près de Die (pas de Clairette cette fois-çi).
L'augmentation de la température et l'apparition des premiers champs
de lavande ne trompent pas: nous sommes en Provence, yes! Pic-nic près
de Châtillon-en-Diois et café à Luc-en-Diois, en attendant
l'ouverture de la station-service...qui n'ouvrira pas, nous obligeant
à aller jusqu'à Die prendre de l'essence (mais toujours
pas de Clairette).
Le plein enfin fait, nous reprenons la route, en passant par la D61, là
où Patrick avait crevé en octobre dernier (voir récit
de la sortie à Orpierre). Arrivés à Rémuzat,
nous retrouvons la splendide D94 jusqu'à Nyons.
Il doit y avoir quelques dizaines de milliers de bistrots en France, mais
Serge n'en trouve pas un, malgré une tentative à travers
champs. Finalement, c'est à Malaucène, au pied du Ventoux,
que nous nous précipitons sur une terrasse, assoiffés, déshydratés,
secs, cuits. Le dernier tronçon jusqu'à Bonnieux est rendu
pénible par la densité de la circulation en traversant les
villages.
La douche et la bière sur la terrasse de ce beau village du Lubéron
sont de véritables délices. Comme d'ailleurs le champagne
généreusement offert par notre nouveau quadra, Patrick.
Quelques éternels affamés (le moto-club en compte un certain
nombre) mettent la pression pour rejoindre au plus vite la table du restaurant.
Parmi eux Jean-Claude, frustré par un yoghourt virtuel au petit
déjeuner et un pic-nic trop frugal à midi. Nous mangeons
sur une terrasse qui offre une vue magnifique sur le Lubéron. Après
le repas, petite promenade digestive dans les ruelles pentues de Bonnieux
(le village est perché sur une colline) et dernier verre sur la
terrasse où un villageois bavard nous racontera tout de la vie
palpitante de sa chatte, Souricette.
Comme souvent lors de nos week-ends, le dimanche matin constitue un grand
moment de roulage: températures agréables, routes désertes,
magnifiques paysages provençaux. La D943, qui déroule entre
Apt et Sault ses courbes entre les champs de lavande, est à ajouter
au palmarès des plus belles routes que nous avons parcourues. Nous
faisons ensuite un crochet par les gorges de la Nesque, petite route étroite
peuplée de motards et de cyclistes. Nous faisons une halte sur
une place de parc pour admirer les falaises vertigineuses qui plongent
en-dessous de la route. Retour à Sault, puis traversée de
Séderon, avant de passer dans d'autres gorges, celles de la Méouge.
Un arrêt dans un snack près d'Aspremont redonne à
tous de la vigueur et à Sophie sa bonne humeur...
Il est 15h00 et il nous reste 250 kms à faire jusqu'à Genève...Donc,
pas le choix, nous entrons sur l'autoroute dans la descente du col de
la Croix Haute et nous en ressortons à Cruseilles. Vous m'excuserez
de ne pas décrire cette partie du parcours dans le détail.
C'est aux environs de 19h00 que nous nous séparons à Perly,
certains se dépêchant de rentrer pour voir la finale de la
coupe du monde de foot (I-TA-LIA, I-TA-LIA !).
Ciao a tutti !
Claude.
Pour le parcours de
cette sortie, cliquez sur le GPS:
